Le matériel génétique est le substrat de transactions telles que la transcription et la réplication, qui engendrent le risque de créer des lésions. De plus, l’ADN est exposé à des sources de dommages externes et internes. Dans tous ces cas, la cellule met en œuvre des mécanismes de surveillance et de réparation pour préserver l’intégrité du génome. Tous ces événements se déroulent dans le noyau de la cellule et, par conséquent, énormément d’efforts ont été consacrées à la compréhension de ces mécanismes nucléaires. Cependant, le noyau est enchâssé dans le cytoplasme et des recherches récentes commencent à mettre en lumière l’impact que les processus jusqu’ici considérés exclusivement comme cytoplasmiques peuvent avoir sur l’organisation, la maintenance et la dynamique du génome. L’objectif de notre équipe est d’élargir nos connaissances sur la manière dont les configurations nutritionnelles, les signaux environnementaux et les altérations métaboliques affectent ou même contrôlent le maintien de l’intégrité du génome. Pour aborder ces sujets, nous tirons parti de S. cerevisiae et des cellules humaines en culture en tant que systèmes modèles et utilisons une combinaison de Génétique, Biologie Moléculaire, Biochimie et de Microscopie à Fluorescence.